Réunion de la commission LEGT samedi 30 septembre 2017

La réunion de la commission LEGT de l’APMEP s’est déroulée le samedi 30 septembre 2017 au local de l’APMEP en présence de Rémi Belloeil, Martine Bühler, Ronan Charpentier et Mickaël Gagin.

Vous en trouverez un compte-rendu ci-dessous.

 

Analyse et prolongement des textes issus du séminaire et du comité de juin sur les axes retenus pour un futur lycée

Il nous semble important de penser une culture commune Scientifique (Maths, Physique, SVT, Informatique) que tout élève de lycée aurait à maîtriser à la sortie du lycée (général et technologique). Ceci pourrait correspondre à un niveau de Seconde mais, en fonction des élèves ou des filières, certains points pourraient être repris au cours des années ultérieures.

Pour les maths :

  • Pourcentage d’évolution (y compris les évolutions successives)
  • Transformation d’expression algébrique, isoler une variable dans une relation
  • Mise en équation, mise en fonction
  • Raisonnement géométrique et construction
  • Une meilleure connaissance de la structure des nombres en s’appuyant sur l’arithmétique élémentaire (nombres premiers, premiers entres eux, PGCD, PPCM)
  • Géométrie dans l’espace : entretien des acquis du collège en lien avec d’autres disciplines
  • Construire et exploiter un graphique dans divers contextes en précisant les caractéristiques de celui-ci (variable, légende, unité, …)
  • Probabilités - Statistiques : indicateur de position, de dispersion, graphiques (histogramme à pas non constant)

Concernant les deux propositions faites dans le texte émanant du séminaire, il nous semble peu pertinent d’avoir un tronc commun « brut » jusqu’en classe de Première. Si cela aurait un intérêt pour une formation commune à tout élève de Terminale, cela se ferait également au détriment d’une formation scientifique consistante qui ne pourrait se faire sur la seule année de Terminale. Les problèmes rencontrés dans le supérieur seraient alors loin d’être résolus. Rajouter également une année de propédeutique post-bac aurait pour effet de rajouter de fait une année d’étude pour un grand nombre d’élèves, ce qui serait difficilement supportable économiquement pour un grand nombre de familles.

Quant à la solution présentant un tronc commun coloré du choix de plusieurs options en classe de Première, cette solution permettrait, selon le type d’organisation retenu, une spécialisation un peu plus précoce mais aurait aussi pour risque de morceler la cohérence de la formation entre enseignement du tronc commun et option.

Voici, par exemple, quelques problèmes que ce type d’organisation pourrait soulever :

  • comment mettre en cohérence les choix d’options ? Par un exemple un élève choisissant un module d’économie devrait-il suivre un module de maths qui risque de lui être nécessaire à sa poursuite d’étude ?
  • de même un élève ayant suivi des options en classe de Première qui ne lui auraient pas donné satisfaction, pourrait-il changer d’options en Terminale ?
  • dans ce dernier cas, la possibilité de pouvoir modifier ces options entre Première et Terminale entraînerait que le contenu des options de Première, comme les actuels enseignements d’exploration en classe de Seconde, ne serait pas déterminant dans la poursuite d’étude des élèves. En conséquence, il y a un risque que cela s’avère, là encore, très insuffisant dans l’anticipation des apprentissages des élèves de Terminale.
  • ou alors, quelle aide pour rattraper ce qui n’aurait pas été fait l’année précédente ? L’AP ne saurait être la réponse à ce problème.
  • la construction des emplois du temps risque également d’être un frein à la faisabilité d’un tel dispositif pour que les possibilités offertes aux élèves soient multiples et cohérentes.

 

Semaine des maths

Rémi Belloeil se propose de faire un article sur des images animées avec Geogebra et Cabri et pouvant inciter les collègues à lancer un concours dans leur lycée sur la création d’une telle production dans le cadre de la semaine des Maths (le thème retenu cette année est « mathématiques et mouvement »)

 

Retour sur les différents sujets du Bac

Le sujet de Bac ES soulève le plus de remarques de la part des collègues :

  • Dans le premier exercice question 4, la formulation avec « plus de 90% » a dérouté les élèves pour reconnaître la recherche d’un intervalle de fluctuation.
  • L’exercice 3 semble plutôt technique au niveau de certains raisonnements qui ne sont pas mis en œuvre régulièrement en filière ES. L’habillage de l’exercice semble très superficiel comme certaines questions comme la recherche du point d’inflexion dans ce genre de problème. Le fait de savoir dériver n’a été évalué dans aucune question de ce sujet.
  • Pour la question 2 de l’exercice 4, elle est hors de propos car l’élève n’a aucun critère de validité. Un exercice du même type sur la loi binomiale aurait été plus intéressant.
  • Enfin, dans l’exercice de Spécialité, là encore une question sur l’expression de la suite est encore très technique et n’a pas été réussie par les élèves, ce qui était fortement prévisible.
    Dans l’ensemble, le sujet a été assez déroutant pour les élèves avec un nombre de questions non négligeables peu évidentes à traiter et à la limite du programme et des capacités attendues.

 

La calculatrice au Bac

Nous allons devoir surveiller la nouvelle session du Bac avec la calculatrice en mode examen. Il nous semble urgent que le ministère communique un peu plus fortement sur la mise en place de ce nouvel outil.

On peut penser que les collègues de maths surveillant l’épreuve seront suffisamment prêts pour vérifier l’activation du mode mais qu’en sera-t-il des collègues des autres disciplines ? Ne seront-ils pas trompés si un élève leur signale dès le départ que leur calculatrice est en mode examen puisque leur diode clignote ?

Que se passera-t-il si un élève arrive avec son mode examen en salle ou avec un modèle non conforme ? Le chef de centre aura-t-il bien pour consigne de retirer la calculatrice au candidat ?

Il faudrait que Eduscol soit plus explicite sur ce point et qu’il y ait une communication plus conséquente sur ce point.

 

Autres points

Il faudrait profiter du retoilettage des programmes de Première qui devrait avoir lieu l’an prochain pour faire quelques propositions. On peut par exemple penser à :

  • l’introduction des dérivées par l’approximation affine
  • l’introduction de log et exp par un autre biais, celui actuellement proposé étant trop restrictif et pas forcément cohérent selon les filières

Cette liste serait à poursuivre.

De même, il faudrait se poser la question des évolutions logiques à proposer quant à la partie Programmation — Algorithmique ?

 

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