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La géométrie d’Albrecht Dürer et ses lecteurs

Jeanne Peiffer

Résumé de l’article

Le traité de géométrie rédigé en 1525 par l’illustre peintre et graveur allemand Albrecht Dürer (Underweysung der messung- Instructions pour la mesure, à la règle et au compas, des lignes, plans et corps solides) pour ses compagnons d’atelier avait aussi été lu par les milieux savants (et même universitaires) de nombreuses régions d’Europe.

Ce volume, divisé en quatre livres est un des plus beaux imprimés de la Renaissance allemande. Le premier tome est consacré aux lignes, le second aux surfaces, les troisième et quatrième aux solides.
Erasme a proclamé publiquement en 1528 que ce traité est d’une érudition admirable.

L’humaniste Joachim Camerarius en a publié une traduction latine partielle en 1532, après la mort de Dürer en 1528.
Dürer s’est beaucoup appuyé sur des figures, qui ont été interprétées plus tard par Monge comme des épures de descriptive. La partie la plus connue est consacrée à la perspective.

Les lecteurs de la géométrie de Dürer proviennent de toutes les régions de l’Europe savante (et même de Chine), mais la plupart du temps dans sa traduction latine.

Plan de l’article

  • Introduction
  • L’Underweysung der messung (Nuremberg 1525)
  • La traduction latine de Joachim Camerarius (Paris 1532)
  • Différentes lectures du texte de Dürer
    • Lectures techniques : corrections, critiques, prolongements
    • Les figures comme moyen d’appropriation
    • Formes abrégées
    • Pratiques universitaires de lecture
    • Inscription dans le curriculum universitaire
  • Conclusions provisoires

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