Premières journées nationales, ou de quoi parle un professeur de mathématiques quand il en rencontre un autre ?

Cela faisait deux ans que j’entendais parler de ces journées nationales organisées ici, en Basse-Normandie, en 2005. C’est simple, dès mon entrée à l’IUFM, dès que je suis devenue officiellement professeur de mathématiques, j’ai su ce qu’était l’APMEP et que, par conséquent, j’irai voir à quoi peut bien ressembler une telle manifestation.

Premier contact via le site Internet, et là, premiers choix cornéliens : quels ateliers choisir, parmi la pléthore de thèmes proposés ? Idem pour les conférences (plus facile, car moins de choix). Je n’ai commencé mes journées que le samedi (excuse officielle : j’avais cours le vendredi après-midi). Arrivée dans le hall du bâtiment des sciences sur le campus 2 : une première impression de hauteur.

L’accueil des Normandes en costume qui proposaient sablés et pommes était bienvenu, la présence des tripes sur la même table nettement moins agréable à 8 heures du matin.

Les réunions régionales : des salles plus ou moins pleines à l’ambiance plus ou moins studieuse, mais partout un vrai plaisir à se retrouver.

Une première approche des stands : un peu distante, beaucoup de monde, beaucoup de choses à voir (et à lire), mais pas beaucoup de place.

Les ateliers, et le plaisir de faire fonctionner son cerveau pour faire des maths sans aucune pédagogie : retrouver ce bonheur simple d’apprendre quelque chose de nouveau, ce bonheur que l’on ne doit jamais oublier si l’on veut pouvoir le transmettre à nos élèves.

Nouvelle visite aux stands : de très beaux objets en bois, des tonnes de livres, quelques calculatrices, et des professeurs qui bourrent les urnes destinées à des tirages au sort (pour gagner quoi ? je ne sais plus). Peu de têtes connues dans la foule, deux ou trois formateurs de l’IUFM (qui bien sûr ne se souviennent pas de moi) mais aucun camarade de promotion : finalement, la jeune génération n’est pas très représentée.

Une conférence dans un amphi inconfortable donc conçu pour que l’on écoute ce qui se dit : tant mieux, c’était passionnant.

Ensuite, il ne s’agit plus de premières impressions mais de variantes : le goût d’une nouvelle variété de pommes, un amphi plus confortable, de nouvelles rencontres… Ah si, j’oubliais ! de l’animation dans les stands : de l’attente pour deux mots et une signature en page de garde (et peu d’imagination à mon goût pour un écrivain), à la victoire de TI par K.O. (et boissons offertes) sur les autres stands de calculatrices.

Et voilà, c’est déjà fini. Et s’il faut tirer un bilan, ce sera celui-ci : si l’on vient chercher dans ces journées un bon nombre d’astuces à utiliser en classe dès la rentrée, on risque fort d’être déçu ; les journées nationales, c’est le plaisir de se retrouver entre professeurs, mais en tant qu’élèves : on vient discuter, rencontrer et écouter des gens nous parler de choses qui ne nous serviront peut-être jamais.

L’utilité “pratique” n’est pas, me semble-t-il, le but de ces journées, ce n’en est qu’un bonus agréable : on est en vacances, non ?

Alors profitons de ces moments pour vivre ensemble, échanger, découvrir, et surtout être curieux. D’ailleurs, je ne connais pas Clermont-Ferrand… Une chose de plus à découvrir… l’année prochaine.

Nathalie Godin

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