Réunions de la commission collège en octobre

1. Le brevet

Parmi les sujets 2005, seul celui du groupe sud a été l’objet de quelques critiques. D’une manière générale, nous souhaiterions que les corrigés des sujets et les barèmes soient relus attentivement avant d’être donnés aux correcteurs afin d’éviter les erreurs et approximations qui ont été souvent constatées.

Des questions ont été soulevées par rapport à la mise en place d’un nouveau brevet en 2007 :
 Comment évaluer le socle commun des connaissances et gérer l’hétérogénéité des élèves, ce nouveau brevet s’accompagnant de la suppression des brevets spécifiques (brevet technologique et professionnel) ?
 Comment prendre en compte dans les futurs sujets de brevet les possibilités offertes par les nouvelles calculatrices ? Certaines font les calculs sur les racines carrées en écriture exacte, résolvent les systèmes de deux équations à deux inconnues ...

Nous avons également évoqué les conséquences d’une éventuelle prise en compte des notes du brevet pour l’orientation en fin de troisième, celle-ci entraînant nécessairement l’avancement des dates des épreuves.

L’entrevue avec M. Moisan aux journées de Caen a permis d’apporter quelques réponses à ces questions.
 L’idée de placer le brevet au mois de mai est abandonnée.
 L’inspection générale a fait des propositions au ministère pour que l’évaluation du socle commun ne dénature pas le brevet : l’évaluation du socle commun pourrait se faire en cours de formation, mais de façon plus cadrée que le contrôle continu (un peu comme le B2I avec une partie d’évaluation automatisée). Une épreuve de deux heures minimum en phase terminale serait maintenue pour l’évaluation des compétences de fin de troisième.
 Actuellement la forme définitive du brevet 2007 n’est pas arrêtée.

2. Les nouveaux programmes du cycle central

Nous pensons que les modifications apportées ne répondent pas aux difficultés actuellement rencontrées en collège. Le programme de quatrième reste chargé et celui de cinquième a été complété par l’introduction des nombres relatifs et l’initiation au tableur. La proportionnalité y tient toujours une place importante. Donc le problème de temps pour enseigner ces programmes reste prégnant, surtout lorsqu’on ne dispose que de 3 h 30 hebdomadaires. (M. Moisan a souligné que l’horaire de maths au cycle central est de 3h 30, il n’est pas question pour l’instant de revenir à 4h comme horaire officiel).

Nous souhaiterions une réflexion de fond sur ce que pourraient être de nouveaux programmes en liaison avec une organisation différente du collège.

Nous regrettons le maintien des thèmes de convergence, le choix des sujets et la place réservée aux mathématiques dans ces études. Les mathématiques interviennent presque exclusivement pour la gestion de données, des études statistiques et parfois pour des calculs avec les puissances de dix, ce qui donne une vision très réductrice de leur utilisation.

L’APMEP a toujours été convaincue de l’intérêt d’un travail inter disciplinaire, mais nous pensons que les thèmes doivent rester au libre choix des professeurs et ce travail nous paraît mieux s’intégrer dans le cadre d’un projet.

3. La liaison école-collège

La commission collège doit produire un texte sur les modifications de programme cycle 3-collège. Ce texte pourrait présenter les points nouveaux et les éléments essentiels à prendre en compte en sixième dans la continuité de l’enseignement en primaire, en particulier dans le numérique.
Le travail entamé lors de la réunion du 2 octobre doit être poursuivi.

Les élèves qui sont arrivés en 6e cette rentrée 2005 sont les premiers ayant suivi les nouveaux programmes du primaire. Les collègues présents à la réunion de la commission à Caen n’ont pas relevé pour l’instant de changements notables, c’est encore trop tôt. Les évaluations de début d’année étant différentes de celle de l’an dernier, les comparaisons sont difficiles.

4. Les TICES au collège

Nous constatons toujours de fortes disparités dans les équipements informatiques des collèges. Les conditions matérielles sont encore souvent insuffisantes pour une utilisation simple et satisfaisante de l’informatique. Que faudrait-il pour améliorer la situation ? Que souhaiterions-nous comme équipement minimal et comme organisation et répartition du matériel ? La salle informatique reste-t-elle une solution adaptée ? Faudrait-il plusieurs salles informatiques ou bien quelques ordinateurs disponibles dans les salles de mathématiques avec un vidéo projecteur ? Faudrait-il généraliser l’utilisation du tableau numérique ... ?

Les participants à la réunion de la commission à Caen estiment que :
 l’utilisation d’ordinateurs portables est coûteuse et les enseignants sont mal préparés à les utiliser ; ces derniers devraient pouvoir s’approprier le matériel avant les élèves.
 la solution qui semble la mieux appropriée est celle d’un ordinateur avec vidéo projecteur pour chaque classe de mathématiques et des salles équipées avec une dizaine d’ordinateurs pour une plus grande souplesse d’utilisation.
 quelque soit le mode de fonctionnement il est nécessaire d’avoir, dans chaque établissement une personne qualifiée pour la maintenance, personne à temps plein, et non des heures supplémentaires données à un collègue.

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