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La dyscalculie développementale : Réalité et utilité de la notion pour l’enseignement ?
Jean-Paul Fischer
Résumé de l’article
La dyscalculie est une notion mal définie, mais la remplacer par « troubles de calcul » ne résout pas le problème. La dyscalculie « développementale », incapacité à apprendre à calculer à un niveau « normal » se distingue de la dyscalculie acquise (perte des capacités auparavant acquises). Elle peut résulter d’une dyslexie ; les méthodes classiques (comparaison avec des résultats « normaux » sont insuffisantes pour l’identifier sûrement. L’imagerie par résonnance magnétique permet d’affiner le diagnostic individuel, mais il est trop onéreux pour le généraliser et n’est que complémentaire à des diagnostics davantage comportementaux. La constitution de groupes témoins est illusoire.
Une approche est possible par les « temps de réponse » pour les comparaisons numériques.
L’hypothèse de l’origine génétique de la dyscalculie est discutable : la dyscalculie n’est pas un état permanent. Chez les adultes, la dyscalculie s’explique par le manque d’entrainement.
L’intérêt pédagogique de la dyscalculie serait la possibilité de remédiation, mais il n’y a pas plus de méthode fiable de repérage de la dyscalculie que de méthode incontestable de remédiation.
Mais les études sur la dyscalculie a incontestablement stimulé la recherche, sans avoir, à ce jour apporté des idées nouvelles.
Plan de l’article
- Introduction
- 1) L’insuffisance des méthodes classiques
- 2) Les neurosciences contemporaines nous aident-elles ?
- 3) L’approche par les Temps de Réponse
- 4) Qu’en est-il de la possible origine génétique de la dyscalculie ?
- 5) La notion de dyscalculie présente-t-elle un intérêt pédagogique ?
- Références
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