A Henri Bareil
Louis Duvert [1]
À la coPRem, tu es Réflexion Permanente ;
De synthèse hardie à retouche patiente,
Ruisselant de projets et de larmes grippales,
Tu ponds le jour, la nuit, sans relâche, tout pâle.
Et voilà le vecteur, d’abord omniprésent,
Qui reflue à la fin du cycle sur deux ans.
Et la translation glisse, et le pavé droit roule.
La sphère ne sait plus où donner de la boule.
Les naturels premiers ? Ils seront les derniers ;
Multiples, diviseurs : dans le même panier !
Tu te bats contre tous : Jeannine le volcan,
Martinet (à fouetter !), le ministre carcan,
Ovaert le trop gueulard, Aubert le trop timide,
Louis qui dit : « C’est trop ! », Marie-José : « C’est vide ! »,
Pascal en équilibre entre deux infinis,
Pluvinage obstiné qui dit toujours : « Nenni ! ».
Et lorsque tes amis te disent : « Quand dors-tu ? »,
Tu leur réponds : « J’en rêve » et continues, têtu,
Courtois dans la bagarre et serein dans le drame :
Le sourire, c’est l’invariant de ton programme !
04/02/85