Compte rendu de la commission collège du 6 octobre 2012

Nous avons tout d’abord pris connaissance du rapport de l’IGEN d’août 2012.
Nous sommes satisfaits de constater que les problèmes que nous avions soulevés y sont clairement énoncés et les solutions proposées nous semblent aller dans le sens des réflexions de la Commission Collège.
Nous espérons que les préconisations présentées dans ce rapport seront entendues et prises en compte.

1. Le point sur le brevet 2012 et perspectives du nouveau brevet 2013

Le sujet de juin 2012 nous a paru intéressant et, bien que conservant la structure « classique », il aurait pu se décliner en exercices indépendants (les trois parties du problème pouvant être traitées de manière indépendantes) dans l’esprit de la nouvelle épreuve prévue en 2013.
La Commission Collège a, jusqu’à présent, toujours affirmé vouloir conserver les épreuves écrites du DNB ainsi que nous l’avons explicité dans le précédent compte rendu du mois de mars.
Cependant, ces épreuves induisent la coexistence de deux types d’évaluations, chiffrée et par compétences pour le socle, une situation que nous avons déjà dénoncée.
Il nous semble donc nécessaire que l’évaluation du brevet soit conçue sur un mode cohérent avec l’évaluation du socle.
Les préconisations sur le long terme du rapport de l’IGEN pour que le LPC et la certification de fin de scolarité obligatoire soient compatibles vont dans ce sens et nous paraissent des pistes intéressantes à envisager.

2. Les évaluations de fin de CM2 et de fin de cinquième

En CM2 : « C’est un outil pédagogique pour faciliter le repérage du niveau de chaque élève et mieux définir les aides éventuellement nécessaires. Les résultats de chaque élève sont directement communiqués aux parents par l’école. » (Eduscol)

Certaines questions peuvent être posées concernant cette évaluation :
  Quelle exploitation peut-on faire des résultats de certaines questions de la version 2012 qui, certes, relèvent du programme du primaire, mais ne sont pas en cohérence avec le programme du collège ?
Par exemple, faut-il envisager une aide pour les élèves qui ne réussissent pas la construction d’une hauteur d’un triangle ? qui ne savent pas reconnaître un angle obtus et un angle aigu ?… S’il peut être intéressant de préciser, au niveau national, les compétences à évaluer, celles-ci doivent être mieux ciblées sur ce qui est fondamental pour la mise en place d’une aide à l’entrée en sixième.
  Cette évaluation ne risque-t-elle pas d’être redondante avec la validation du palier 2 du socle ?

En Cinquième :
« L’évaluation donne aux professeurs des repères sur le niveau attendu en fin de classe de 5e. De plus, contribuant à établir un bilan des acquis pour chaque élève, l’évaluation permet aux enseignants, dès le début de la classe de 4e, de déclencher ou d’ajuster les dispositifs d’accompagnement personnalisé en vue de l’acquisition du dernier palier du socle commun. » (Eduscol).

Sur le contenu et la forme nous pensons que cette évaluation est assez novatrice et donnent des pistes pour faire évoluer les pratiques d’évaluations.
D’autre part, la volonté de donner un repère institutionnel à mi-chemin entre le palier 2 et le palier 3 est intéressante, et peut se révéler utile à l’organisation de l’accompagnement personnalisé.
Encore faut-il que la structure du collège permette d’aider efficacement les élèves qui en ont besoin et que soient prévus des moyens logistiques à la gestion de ce dispositif.
Se pose aussi la question du temps réservé à l’évaluation. Celle-ci ne doit pas se faire au détriment de l’activité des élèves et ne doit pas être chronophage.
Une solution alternative pourrait être de proposer aux enseignants une banque d’exercices, qu’ils utiliseraient à leur convenance. Cela permettrait de fixer les objectifs attendus (voire d’influencer les éditeurs de manuels) tout en laissant plus de latitude au professeur pour organiser ses évaluations.

3. Le point sur l’Accompagnement Personnalisé en sixième

Un petit sondage parmi les collègues présents a permis de constater que l’AP peut prendre des formes bien différentes :
  très souvent, elle ne concerne que quelques élèves, c’est plutôt du soutien ;
  la classe est partagée en deux demi–groupes ;
  des assistants pédagogiques peuvent être associés au dispositif ;
  pas d’heure attribuée.

Là encore, la mise en place semble se faire de manière très hétérogène.

Catherine Chabrier

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