par
Alexandre Moatti.
Odile Jacob Sciences, 2009.
224 pages en 14,5 × 22.
ISBN : 978-2-7381-2252-0.

Après un avant-propos, l’ouvrage comporte
21 chapitres, une bibliographie et un
index chronologique.
L’avant-propos précise
(et la lecture confirmera) qu’il s’agit
d’un travail de vulgarisation, mais qui ne
refuse pas les formules mathématiques, et
qui touche occasionnellement d’autres disciplines
 : histoire des sciences (souvent),
géologie, physique bien sûr (y compris
relativité), climatologie, …
Les chapitres
1 à 10 concernent la Terre, la Lune et le système
solaire : forme et dimensions, calendriers,
phases de la Lune, saisons, précession
des équinoxes, éclipses, marées,
effets optiques, couche d’ozone, astéroïdes,
comètes, …
Les chapitres 11 et 12
donnent des généralités sur les observations
et les calculs astronomiques, insistant
plus sur leurs méthodes et leur histoire
que sur leurs résultats.
Les chapitres 13 à 20
concernent l’astrophysique moderne : analyse
spectrale et redshift (décalage vers le
rouge), vie et mort des étoiles, géantes
rouges et naines blanches, étoiles à neutrons,
supernovae, trous noirs, pulsars,
quasars, rayonnement cosmique, théorie du
Big Bang, exoplanètes, … Ils mettent l’accent
sur les techniques : télescopes, satellites,
sondes spatiales, et sur les questions
encore ouvertes : matière noire, théorie
unifiée, …
Enfin le chapitre 21 est un utile
résumé de tout ce qui précède.

Bien que l’auteur ait, dit-il, fait des choix,
les domaines couverts sont vastes par rapport
aux dimensions du livre. D’où, parfois,
une impression de survol, une certaine
frustration du lecteur qui aurait souhaité
plus de détails. Si l’on a une certaine culture
scientifique, rares seront les pages où
l’on trouvera quelque chose qui n’ait pas
déjà été lu dans quelque revue ou livre.
Mais
l’intérêt essentiel est que ces connaissances
éparpillées sont ici rassemblées,
condensées, et forment, non un panorama
exhaustif, mais un aperçu synthétique, facile
d’accès, une sorte de « socle commun »
des connaissances que chacun devrait avoir
en astronomie et astrophysique.
À lire pour
réviser nos savoirs, à conseiller à nos
élèves, à consulter pour y trouver des sujets
de TPE par exemple.

Signalons deux petites erreurs : page 82,
Pluton n’est certes pas à des millions d’années-
lumière du soleil ; et page 31, BD, la
flèche de l’arc parcouru par un point de la
Terre du lever au coucher du soleil, n’est pas
proportionnelle à la longueur de cet arc, ni,
donc, à la durée du jour.

Marc ROUX