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Recherches en éducation mathématique

Guy Brousseau

Résumé de l’article

Si la pédagogie est « l’art » d’éduquer, la didactique est « l’art » d’enseigner, et depuis le 19ème siècle, on tente de compléter cet « art » par des « connaissances scientifiques » en utilisant les méthodes classiques de sciences expérimentales : observation, modélisations statistiques. L’auteur, après avoir décrit le fonctionnement de la COREM (Centre pour Observation et Recherche en Education Mathématique) liste les conditions à satisfaire pour une bonne méthode de travail et définit la « mémoire didactique » puis la « transposition didactique » (utilisation et production de transformations par l’enseignement). Les processus d’enseignement sont constitués d’alternances de « dévolutions autonomes et d’institutionnalisations ». La fonction scientifique et sociale de la didactique est plutôt d’assigner aux connaissances « exogènes » (sources et sujets susceptibles de produire des renseignements intéressants) un statut, un mode d’intervention et finalement une justification à leur importation dans les décisions didactiques. L’important est l’amélioration de l’enseignement des mathématiques, non par des réformes tumultueuses ou hasardées, mais celles qui s’appuient sur une connaissance plus profonde de l’enseignement et qui agissent dans le sens d’une éthique humaniste.

Plan de l’article

  • 1. Vous dites didactique ?
  • 2. L’instrument de l’observation : Le COREM (Centre pour Observation et Recherche en Éducation de Mathématique)
  • 3. Modélisation : l’agrandissement d’un puzzle
  • 4. Une théorie des situations mathématiques, pourquoi ?
  • 5. La théorie des situations didactiques en mathématiques
  • 6. Conclusions
  • Bibliographie

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