498
Les problèmes du BV 498 et solution des 491-1, 492-1, 492-2
Énoncés des nouveaux problèmes
Problème 498 - 1 (Michel Lafond (Dijon))
Un entier naturel est dit « quarrable » s’il est la somme des chiffres d’un carré parfait (en base 10). Par exemple, l’entier 22 est quarrable puisque
$$22=5+4+7+6 \ \ \ \ \text{et} \ \ \ \ 5476=74^2$$
Caractériser la suite (0, 1, 4, 7, 9, 10, 13, …) des entiers quarrables.
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Problème 498 - 2 (Georges Kocher (Ravières))
Pour trois réels strictement positifs a, b, c dont la somme vaut 1, prouver l’inégalité
$$\left( 1+\frac{1}{a}\right)\left( 1+\frac{1}{b}\right)\left( 1+\frac{1}{c}\right)\le 64$$
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Problème 498 - 3
Tout polynôme non nul a-t-il toujours un multiple qui soit polynôme en \(X^{1000000}\) ?
L’énoncé qui suit m’a été signalé par Fernand Canonico (Clermont-Ferrand) et Laurent Germa (Orcines). Je les en remercie vivement.
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Problème 498 - 4
Soit a, b deux réels, avec a < b.
On considère une application f : [a, b] \(\rightarrow \mathbb C\) dérivable sur le segment [a, b]. On note D l’image du segment [a, b] par l’application dérivée
f’, et C désigne l’enveloppe convexe de D. Montrer que le rapport \(\frac{f(b)-f(a)}{b-a}\) appartient à l’adhérence de C.
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Solutions des problèmes antérieurs
Problème 491 - 1
Soit F la suite de Fibonacci définie par \(F_0= 0, F_1= 1 \text{ et } F_{n+2}= F_{n+1}+ F_n\).
Montrer que pour n ≥ 1, \(\prod_{k=1}^n F_k \le \frac{1}{n !}\exp(F_{n+4}-2n-3)\).
Solution de Robert Bourdon (Tourgeville) et de Jean-Claude Carréga (Lyon)
Problème 491-2 (Question de Fernand Canonico)
Soit P un polynôme complexe de degré n ≥ 1. Pour \(\omega \in \mathbb C\) , soit \(v_\omega\) le nombre de
solutions complexes de l’équation \(P(z) =\omega\). Montrer que
$$\sum_{\omega \in \mathbb C} (n-v_\omega)=n-1.$$
Problème 492-1
Trouver tous les polynômes complexes P tels que si |z| = 1 alors |P(z)| = 1.
On peut résoudre ce problème par la simple résolution d’un système. C’est ce que proposent Éric Oswald et Pierre Renfer. On note \(\mathcal U\) l’ensemble des nombres complexes de module 1. Soit P \(\in \mathbb C\) [X] tel que \(P( \mathcal U ) \subset \mathcal U\)
Raymond Heitz affirme [1] qu’un polynôme P solution au problème doit vérifier P(0) = 0. On écrit donc \(P(X) = XP_1(X)\) et \(P_1\) vérifie la même propriété, mais est de degré strictement inférieur. En itérant le phénomène, on arrive à
$$P(X) = XP_1(X) = X^2 P_2(X) = … = X^n P_n(X)$$
où \(P_n\) est un polynôme constant, nécessairement un complexe de module 1.
Problème 492-2 (Question de Michel Lafond)
Soit P et Q deux polynômes réels du second degré. On suppose que les suites \((P(n))_{n \in \mathbb N^*}\) et \((Q(n))_{n\in \mathbb N^*}\) sont strictement croissantes et sans terme commun. On intercale ces deux suites pour obtenir la suite u = (1, 2, 8, 10, 18, 25, 32, 46, …).
- Calculer \(u_{1000}\)
- Donner un équivalent de \(u_n\) quand n tend vers +∞.
<redacteur|auteur=500>