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Les sondages : délaissés par les statisticiens et malmenés par les politologues

Jeanne Fine [1] et Jean-Louis Piednoir [2]

Résumé de l’article

Cet article de vulgarisation prend pour point de départ la polémique qui a suivi l’élection présidentielle du 21 avril 2002. Les résultats pouvaient-ils être considérés conformes aux sondages ? L’auteur démonte la mécanique des sondages, explique la notion de marge d’erreur de 3% du sondage par quota, précise le cas du sondage aléatoire simple à probabilités égales, « représentatif » pour n assez grand, (l’estimation pouvant être biaisée par un défaut de couverture), le redressement de l’échantillon par rapport à la répartition de la population cible, et l’écueil des non-réponses. Ensuite l’article définit l’échantillon aléatoire stratifié (proportionnel, puis optimal) et la méthode empirique des quotas, dont l’inconvénient est qu’elle ne permet pas de calculer la précision des estimations obtenues. Les sondages, longtemps oubliés par les universitaires plus tournés vers l’économétrie, commencent à figurer dans certains cursus, ce qui permettra bientôt de rediscuter du contrôle de qualité des sondages. Deux annexes : l’une pose le problème de l’anonymat et l’autre fait l’étude de plusieurs cas de sondage aléatoire simple, ou stratifié, ou à probabilités égales avec remises.

Plan de l’article

  • 1. Introduction, vocabulaire
  • 2. Marge d’erreur de 3% du sondage par quotas ?
  • 3. Sondage aléatoire simple à probabilités égales ; marge d’erreur
  • 4. Échantillon aléatoire stratifié (proportionnel puis optimal)
  • 5. Méthode empirique des quotas

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<redacteur|auteur=500>

Notes

[1IUFM de Toulouse

[2Inspecteur général honoraire

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