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L’enseignement mathématique dans les écoles techniques au XIXe siècle. L’exemple de l’école Schneider du Creusot

Patrick Guyot

Résumé de l’article

L’auteur montre la conception qu’avaient les grands patrons de l’industrie du XIXème siècle : véritables patriarches autocratiques et paternalistes assurant à leurs employés et à leurs familles tous les besoins et en particulier ceux liés à l’éducation des jeunes, censés assurer la relève.

Aux usines Schneider du Creusot l’enseignement comportait 4 niveaux :
- Ecole élémentaire, ouverte à tous
- Ecole primaire Supérieure
- Cours supérieur conduisant à des postes de contremaîtres et d’ingénieurs.

Les programmes de mathématiques, à partir du primaire supérieur, c’est à dire à partir de l’âge de 12-13 ans, étaient assez ambitieux et aboutissaient dans le Cours Supérieur à un niveau comparable à celui de l’Ecole Centrale des Arts et Manufactures qui servait de modèle.
En géométrie, la "bible" était l’ouvrage en 4 volumes de Beché (1820), accompagné d’un livre du maître. Cet ouvrage se caractérise en particulier par la très grande importance qu’il accorde aux exercices.
L’auteur en analyse différents passages.
Enfin l’auteur signale que si les Schneider avaient le souci de scolariser les filles (enseignement élémentaire + école ménagère), les mathématiques n’étaient pas considérées comme indispensables, hormis quelques éléments de comptabilité ménagère.

Plan de l’article

  • Introduction
  • Quels sont les contenus de programme ?
  • La géométrie de Béché
  • Le « livre du professeur »
  • Construction pratique de la parabole
  • L’académie ... et les filles

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