Journée Régionale 2009 samedi 4 avril 2009

Informations de dernière minute

La faculté Saint-Charles est brusquement fermée jusqu’en début de semaine prochaine (émanation de gaz sulfureux sur le site).

Nous avons donc été ammenés à modifier au dernier moment le lieu de la manifestation :

La Journée de la Régionale APMEP se déroulera samedi 4 avril à l’IUFM de Marseille (63, La Canebière).

L’accueil se fera toujours à partir de 9h autour d’un petit déjeuner.

Le repas de midi est maintenu au CROUS près de la faculté Saint-Charles ; nous nous y rendrons en métro.

Pour ceux qui ne pourraient venir que l’après-midi, l’assemblée générale et la conférence auront lieu aux heures prévues
(avec peut-être un petit retard, le temps de revenir du CROUS).

Nous sommes désolés de ce contretemps et nous comptons malgré tout sur votre présence et votre compréhension.

 

Le programme de la journée

  • de 9h à 9h20 : Accueil autour d’un petit déjeuner.
  • de 9h30 à 12h : Un atelier sur les jeux mathématiques
    animé par Jean Fromentin et Nicole Toussaint
    Nous aurons besoin de savoir si vous êtes intéressé par cette activité ou si vous préférez que nous mettions en place parallèlement des ateliers sur d’autres thèmes.
    Pour cela nous vous invitons à remplir puis valider le formulaire ci-dessous :
  • de 12h15 à 13h30 : Repas
    Déjeuner au restaurant du CROUS.
    La participation sera de 16 €.
    Si vous comptez prendre ce repas, veuillez remplir puis valider le formulaire ci-dessous.
    Si vous avez rempli le formulaire puis changez d’avis ultérieurement (annulation ou modification du nombre de repas réservés), plutôt que de remplir une seconde fois le formulaire, envoyez un mail explicatif à Joël Denisot.
  • de 13h45 à 14h30 : L’Assemblée Générale de l’association
  • de 14h45 à 17h15 : Du rôle des mathématiques en économie
    Une conférence de Hubert Stahn professeur à l’Université Aix-Marseille II
    La question de l’utilisation des mathématiques en sciences économiques a fait et fera encore couler beaucoup d’encre. Mais cette question a-t-elle un sens ou cache-t-elle d’autres interrogations sur la nature même de la discipline ? Sans pour autant être exhaustif, je vais essayer dans cette présentation d’apporter quelques éléments de réponses.
    Comme dans beaucoup de disciplines scientifiques (les mathématiques n’échappant pas à la règle), il faudra veiller à distinguer au sein de la science économique l’utilisation des mathématiques à des fins théoriques et à des fins appliquées. Les logiques qui gouvernent ces deux approches ne sont pas les mêmes. Dans le premier cas il s’agit d’une réflexion qui se veut assez générale sur notre monde, en particulier sur les interactions entre individus dans le but de (se) réallouer les richesses disponibles. Dans le deuxième cas, nous avons plutôt affaire à ce que l’on pourrait appeler « la science du Prince » ou tout au moins à une recherche qui se veut finalisée, et produisant par là même des outils d’aide à la décision. De ce point de vue, il semble assez évident que la démarche ainsi que les techniques mathématiques, au sens large, mises en œuvre seront assez différentes.
    Mais, même s’il sera nécessaire au cours de cette présentation de faire une distinction entre les deux perspectives mon argument central, bien qu’en se déclinant de différentes manières, restera le même. La formalisation ou l’utilisation de la statistique (plutôt que les mathématiques) sont des outils au service de l’économiste lui permettant de mieux appréhender son objet d’étude. Cette réification peut être choquante pour un mathématicien mais pour un économiste il ne s’agit pas de développer cette science mais plutôt d’utiliser sa forte cohérence logique comme garant de la justesse de son discours ou de ses déductions. Il s’agit donc bien d’un outil. Cela nous amène donc directement à la question suivante : en sortant de chez le coiffeur, si l’on est mal coiffé accuse-t-on les ciseaux ou le coiffeur ?
    C’est un peu dans cette optique que je vais orienter mon intervention. Mais je me contenterais uniquement d’exemples mettant à la fois en évidence les avancées permises par l’utilisation de l’outil tout en montrant que les limites (et donc les critiques) ne sont pas de l’ordre du traitement formel du problème, mais des hypothèses à la base de ce traitement. Elles sont donc du ressort de l’économiste qui comme tout chercheur en sciences sociales est sujet au syndrome de « l’observateur observé ».
    Il est bien évidemment toujours difficile de faire des choix et ceux-ci sont arbitraires. Je me propose dans cette présentation d’évoquer, sans être exhaustif, trois types de contributions théoriques et deux contributions plus finalisées.
    Dans le premier cas, on pourra me reprocher un certain chauvinisme. En effet je me propose d’abord d’évoquer la contribution de d’Augustin Cournot qui fut, au début du 19ième siècle, l’un des premiers économistes-mathématiciens. Au 20e siècle, l’œuvre de Gérard Debreu (Nobel 1983) est bien évidemment incontournable et très symptomatique par rapport à notre débat. J’évoquerai enfin le programme de John Nash (Nobel 1994)
    Dans le second cas, je n’irai pas dans les raffinements extrêmes de certains outils d’aide à la décision. J’évoquerai ainsi le Capital Asset Pricing Model de Sharpe (Nobel 1990). Enfin je montrerai comment la recherche de résultats finalisés peut elle-même contribuer à une réduction de la puissance du modèle théorique sous-jacent.
    Dans chaque cas je présenterais brièvement les outils mathématiques mis en œuvre mais aussi dès lors que l’on utilise un raisonnement hypothético-déductif les présupposés de l’analyse qui eux sont du ressort de l’économiste.

 

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