
Séminaire histoire des mathématiques 2013
Université de Provence
3, place Victor Hugo - case 39
13331– MARSEILLE Cedex 03
Pascal Hubert (Directeur) & Christian Gerini (responsable du séminaire)
Mercredi 20 mars 2013 / 14h30-16h30
Les recherches des vingt dernières années ont permis de mieux comprendre les apports respectifs des grecs, des arabes moyen-orientaux et andalous et des mathématiciens médiévaux dans l’émergence des mathématiques. Cet exposé présentera la méthode et les résultats d’un travail collectif qui se concrétisera au cours de l’année 2013 par l’exposition itinérante : « Regards sur les mathématiques : itinéraires méditerranéens ».
- Par le groupe « Épistémologie et Histoire des Mathématiques » de l’IREM d’Aix-Marseille
et son responsable Jean-Louis Maltret
Mercredi 22 mai 2013 / 14h30-16h30
La géométrie a souvent été valorisée comme un lieu propice au raisonnement, rattaché au discours démonstratif.
Pourtant l’histoire nous apprend que depuis Euclide, les constructions ont joué un rôle important dans l’édification de la géométrie et que la règle et le compas n’ont pas été les seuls instruments convoqués. Ce qu’on appelle « problèmes » depuis les Grecs jusqu’au XIXe siècle ce sont des problèmes de constructions, dont la résolution demande d’emblée des étapes, une mise en ordre des pensées et des gestes. L’histoire des constructions géométriques recouvre un vaste chantier d’inventions, de disputes sur la légitimité des instruments, de théories liées aux instruments privilégiés par les différentes époques. Nous proposons une petite visite de chantier à partir de quelques problèmes et de quelques instruments.
- Par Évelyne Barbin
Professeur d’histoire des sciences et des techniques
IREM des Pays de la Loire
Laboratoire de Mathématiques Jean Leray, UMR 6629
Mercredi 12 juin 2013 / 14h30-16h30
Sur la base d’un travail biographique fait sur ce savant dont parcours et œuvre scientifique restent assez méconnus, seront exposées les différentes contributions de Coriolis à la théorisation de la mécanique appliquée : la notion de travail (1826), et au-delà la volonté d’établir une véritable théorie du travail dans le « Calcul de l’effet
des machines » (1829), les équations du mouvement relatif des systèmes de corps (force d’entraînement 1831 et force centrifuge composée 1835). De manière plus ponctuelle, il sera évoqué sa remarquable théorie mathématique du jeu de billard (1835), ainsi que l’hydraulique avec le coefficient de Coriolis (1836).
- Par Alexandre Moatti
ingénieur en chef des mines
Chercheur associé au laboratoire d’histoire des sciences SPHERE (UMR 7219, Paris VII Denis-Diderot)
Un de ses deux axes de recherche porte sur l’histoire des sciences mathématiques et physiques en France entre 1794 (création de l’École polytechnique) et 1850. Il est l’auteur d’une thèse de doctorat (Paris I-Sorbonne) portant sur Coriolis (2011).