Réunion de la commission LEGT lundi 29 octobre 2007

Compte-rendu de la commission LEGT du lundi 29 octobre 2007 en présence d’environ une grosse cinquantaine de personnes ; animation par C. Combelles et F.Laroche.

 

Épreuve Pratique en TS (EP)

J. Moisan a rappelé que les effectifs de la spécialité Maths en TS étaient passés sous la barre des 20 % cette année : il faut donc rendre les maths plus « sexy ». De plus l’utilisation massive des TICE devient une nécessité et sans « contrainte » il n’y aura rien qui se fera (voir le texte de l’Inspection Générale sur le sujet date d’il y a déjà quelques années ; voir aussi le texte de cadrage « math et TICE ».

Rappelons que c’est une épreuve en TS (et non une épreuve de Baccalauréat) optionnelle pour 2008, J. Moisan (pour l’IG) souhaitant qu’elle devienne obligatoire à court terme (si pas 2009, au plus tard 2010).

Certaines académies ont rendu cette épreuve obligatoire, la plupart la laissent facultative mais chaudement recommandée ; quelques établissements n’ont pas voulu (ou pu pour des questions matérielles) l’organiser.

Les descriptifs de sujets sont parus depuis septembre. De nombreuses académies (à quelques exceptions près pour l’instant) ont eu ou auront des formations organisées par les IPR, surtout à destination des profs de TS (1 à 3 profs par lycée, quelques fois des profs de 1reS). Ces formations sont ressenties comme trop courtes, il doit y avoir un effort de fait par l’administration.

Un premier bilan montre pas mal de bonne volontéet une nécessaire autoformation dans chaque établissement, la plupart essayant de jouer le jeu. Les critiques sont finalement peu nombreuses et portent plutôt sur des questions d’organisation :

  • on peut faire passer l’EP sur calculatrice (dans un lycée indisponibilité totale de la salle info) ;
  • on peut choisir le nombre de sujets que l’on souhaite dans le lycée (même 1…) ; typiquement le choix d’une dizaine de sujets est recommandé ;
  • plusieurs groupes de 3 ou 4 peuvent passer l’épreuve dans la même salle en même temps, il semblerait que cela se passe bien.

Pendant l’année on constate de nombreux problèmes de gestion des locaux et du matériel : trop de proviseurs montrent de la mauvaise volontédans les emplois du temps et la nécessité d’aller en salle info avec TOUTES les classes dès la Seconde, particulièrement sur les heures de TD, n’est pas suffisamment prise en considération. L’IG veut bien faire un courrier rappelant cette nécessitéaux chefs d’établissement. Pour le matériel il faudrait faire pression sur les régions bien que les personnels en charge dudit matériel soient restés pour l’essentiel dans le giron de l’Etat (à titre d’exemple la région IDF a lancéun appel d’offre pour fournir le matériel nécessaire). Les situations sont très variables.

Sur le fond de l’EP : en vrac quelques interventions avec quelques réponses…

  1. Programmes trop lourds : il y aura probablement des allègements de programme lorsque
    l’EP sera intégrée au bac ; ils ont déjà été demandécette année à la DEGESCO, qui les a refusés pour diverses raisons.
  2. Comment introduire la démarche expérimentale dans les cours ? Certains indiquent qu’ils l’introduisent aussi dans les devoirs, après avoir vérifiéque les élèves ont tous la possibilitéd’utiliser un ordinateur en dehors de la classe, en classe ou à la maison. C’est en général le cas, même dans le 9-3, nous dit Tonton Lulu !
  3. Compte-rendu lorsqu’on expérimente : la difficulté est souvent la mise en forme de ce qu’on « voit », travail très formateur, mais qui pourra lors de l’épreuve se faire
    oralement.
  4. L’évaluation au bac ne se fait pas sur des sujets de recherche « vraie » mais ce n’est pas très important (différence entre le travail de la classe et celui du bac : celui-ci est fait pour évaluer et s’il remplit correctement cet office tant pis s’il n’est pas particulièrement original ou intéressant) ; l’objet de la préparation ne doit pas être de préparer les sujets de bac, mais de former correctement les élèves.
  5. Perte de temps dans les classes : certains ont l’impression de ne pas pouvoir approfondir suffisamment le programme et que l’usage des TICE ne leur apportera pas grand chose. Ceci rejoint en partie le point 1, l’expérience permettra de répondre plus avant à ce type de question.
  6. On travaille des questions habituellement zappées en classe : l’ordinateur est une occasion de renouveler la panoplie des problèmes étudiés.
  7. Autonomie de l’élève devant sa machine : on peut découvrir des pistes imprévues lorsqu’on laisse travailler les élèves seuls.
  8. Utilitédu vidéoprojecteur en cours pour utiliser l’ordinateur en classe, pour tous ; les chariots multimédia sont une alternative intéressante aux salles infos, mais attention aux vols !
  9. L’évaluation du B2I est devenue obligatoire en collège pour le DNB 2008 (Brevet) ; de gros changements sont donc à attendre.
  10. Formation : définition des besoins aux inter-académiques de fin décembre.

 

La réforme du Lycée est elle dans les tuyaux ?

Après les déclarations de X. Darcos sur une refonte complète du Lycée (suppression des séries et développement de modules facultatifs/optionnels de formation à côtéd’un tronc commun) l’inquiétude règne sur les intentions du gouvernement… Un audit du Ministère des Finances est en cours, complétant celui déjà effectué.

Un autre audit, interne à l’EN, se déroule également. Les logiques comptable et pédagogique semblent s’affronter, et toutes les décisions à vernir semblent suspendues aux conclusions de cet audit, qui devraient être connues en janvier. On est pour l’instant dans le calme de l’œil du cyclone : il faut s’attendre à des décisions de première importance en janvier, et leur objectif sera manifestement d’abord de faire des économies.

En tout état de cause on peut se faire déjà une idée du système préconisé en consultant les programmes de formation en cours au Québec ou en Finlande ; notamment L’éducation en Finlande : les secrets d ’une étonnante réussite

 

L’option sciences (renommée Option Démarches et Culture Scientifiques)

P. Pombourcq et le collectif Action-Sciences ont été reçus à l’Elysée et au MEN par divers conseillers. L’option a sembléintéresser au plus haut point. On peut penser qu’elle rentrerait parfaitement dans l’organisation du « Nouveau Lycée » : intéressante, peu chère, on y développe plutôt des compétences que des connaissances… bref tout à fait dans l’optique actuelle.

Pratiquement il n’y a pas eu vraiment d’ouvertures de nouvelles options cette année sauf sur Marseille. Sur Montpellier il y a un engagement de trois ans du Rectorat sur le maintien de ces options (environ 40 lycées, soit près de 2 000 élèves concernés. On manque un peu de données statistiques actuellement malheureusement.

 

La série STI

J. Moisan a préciséque la réforme était repoussée d’un an, peut-être plus : il semble peu raisonnable de se lancer dans de nouveaux programmes en Première avant d’avoir modifiéceux de Seconde !

 

Les Seconde post socle commun

De nouveaux programmes devraient être envisagés après les modifications des programmes de Collège mais l’IG n’a reçu aucune commande du Ministère pour l’instant. Il faut certainement attendre les décisions sur le « Nouveau Lycée ».

 

Les consignes de correction au bac

Peu de discussions sur cette question par manque de temps et encore moins d’informations. Après les inter-académiques de décembre l’IG devrait produire un document précisant un certain nombre de points. Nous concluerons donc par le célèbre « Wait and See »…

Une précision cependant : les calculs dont les résultats sont fournis par la calculatrice, quels qu’ils soient, et y compris lorsque la calculatrice manipule le calcul formel, n’ont à être détaillés que si l’énoncé le demande. Pas question d’enlever des points à un élève qui copie le résultat de sa machine pour un calcul de dérivée si l’énoncéne dit pas « justifier » ou « montrer que la dérivée est », etc…(question de contrat avec le candidat : il faut réduire les implicites dans les énoncés.)

 

Pour alimenter le site

Si possible, merci de faire remonter les infos sur :

  • les problèmes divers : informatique, organisation, etc. rencontrés pour la mise en place de l’EP et de TP informatiques (infos également demandées par l’inspection, faire éventuellement parvenir un double) ;
  • les options sciences (nouvelles ou pas) : il semble y avoir un déficit informationnel important ;
  • toutes infos intéressantes évidemment…

Et encore merci aux organisateurs francs-comtois pour ces belles journées !

 

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