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La crise des vocations scientifiques
Patrick Frétigné [1]
Résumé
Depuis 1995, on constate une érosion du nombre d’inscrits en 1ère année des DEUG scientifiques. L’auteur propose d’analyser les causes de cette désaffection : "les études scientifiques sont difficiles", elles effrayent les élèves ; les problèmes de clonage, d’OGM, de nucléaire, de guerre bactériologique ternissent l’image de la science ; les filières courtes attirent plus les futurs étudiants ; l’image de la "Fac" elle-même est dévaluée par les parents, les aînés et les média ; les sports attirent plus les étudiants que les sciences ; etc.
Les étudiants demandent plus de suivi et d’aide de la part des enseignants. Comment y remédier ? Certaines universités (l’exemple donné est l’Université de Rouen) essayent de mettre en place diverses actions : des contrôles continus, des directeurs d’études, des entretiens d’étudiants, des tutorats, des travaux dirigés rédigés, ... enfin, des actions vers les lycées pour convaincre les futurs bacheliers
Plan de l’article
- 1. Introduction
- 2. Attention, dérive !
- 3. Sommes nous les seuls ?
- 4. Moins de scientifiques : est-ce si grave ?
- 5. La crise des vocations scientifiques : Au lycée ? Après le Bac ?
Dans quelles proportions ? - 6. Les causes de la désaffection
- 7. Nos étudiants : qui sont-ils ?
- 8. Comment travaillent-ils ?
- 9. « La Fac ? Oh ! Ça sert à former des chômeurs ». Eh bien, non !
- 10. « En tout cas, la Fac, c’est plus ce que c’était ! … C’est mieux ! »
- 11. Les actions vers les lycées
- 12. On pourrait faire mieux !
- BIBLIOGRAPHIE
- ANNEXE : CONFÉRENCES PROPOSÉES DANS LES LYCÉES
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