Réunion de la Commission Collège du 22 et 23 septembre 2001 Commission collège

Le « collège pour tous », avec l’idée que tous les enfants doivent passer par le collège ne peut être envisagé avec le même programme et dans la même durée pour tous.

Certains dispositifs pédagogiques mis en place ces dernières années pourraient répondre à cet objectif de « collège pour tous » mais comme ils se font à moyens constants, donc au détriment des heures de classe, ils le mettent en péril.

Le passage systématique d’un niveau à l’autre, et ce depuis l’école élémentaire ne peut se faire sans prendre en compte les difficultés ainsi engendrées tant au niveau des apprentissages que de la culture et de l’éducation promues à l’école.

Par exemple :

Comment prendre en compte au niveau n ce qui n’a pas été compris au niveau (n &endash; 1) ?

Comment valoriser le travail personnel, avec le passage quasi systématique du niveau n au niveau (n + 1) ?

Les classes de 6e et 5e doivent constituer un cycle car elles correspondent effectivement à un certain développement intellectuel des enfants.

A partir de la 4e , devraient être proposés des dispositifs multiples auxquels seraient associées des passerelles possibles à tout niveau (il s’agit de permettre des orientations et réorientations) :
 l’apprentissage avec une formation prise en compte par l’Education Nationale ;
 le lycée professionnel, ouverture annoncée par le ministre mais qui reste très fortement conditionnée par la présence d’un tel lycée à proximité du collège ;
 des classes spéciales, à condition qu’elles assurent un projet pour les élèves : 4ème et 3ème spéciales, 4ème et 3ème techno semblaient des solutions acceptables, les 4e AES par contre n’ont le plus souvent aucune suite en 3ème.
 un enseignement modulaire qui permettrait à chacun d’avancer à son rythme et selon ses compétences. S’il ne faut pas ignorer les difficultés de certains, il ne faut pas non plus refuser l’excellence à d’autres.

Le nombre de matières mises au programme de la classe de 6e (l’an prochain, peut être une deuxième langue vivante alors que les sciences physiques ont disparu) semble en contradiction avec le peu d’heures de travail au collège.

Il semble urgent de demander à l’institution de définir ce qui est essentiel dans le cadre de la scolarité obligatoire.

L’observation, l’expérimentation, le travail manuel sont nécessaires pour conceptualiser, les programmes de mathématiques soulignent cette démarche qui permet de construire les objets mathématiques, mais là encore cela demande du temps.

Le nouveau brevet des collèges n’est pas encore défini.

Un groupe de professeurs de la régionale de Poitiers travaille déjà sur un projet de sujet de mathématiques pour un « nouveau brevet », construit sur l’idée de différents niveaux de difficulté. L’APMEP pourrait proposer aux collègues intéressés un sujet à tester dans les classes de troisième.

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