Le Collectif ActionSciences courriers et communiqués
Présentation du collectif
Un certain nombre d’associations d’enseignants et de sociétés savantes se sont émues de la désaffection des jeunes pour l’enseignement des sciences et ont alerté tant l’opinion publique que les politiques. L’APMEP fait partie de ce collectif.
Communiqués du collectif Action Sciences
Compte rendu de la réunion du collectif ActionSciences du 4 septembre 2009
À cette date, il existe peu d’informations sur les réformes en cours, hormis la signature des décrets sur la formation des enseignants le 29 juillet.
La mastérisation
Les groupes techniques de travail vont rendre un rapport pour le 15 octobre et une synthèse pour le 30 octobre sur l’ensemble des modalités de l’organisation du concours. Qui participe à ces groupes techniques ?
Le collectif refuse nettement ce qui est proposé et demande que le concours ait lieu en fin de M1, avec une année de M2 utile qui propose une vraie formation en parallèle et doit être validée par un examen de M2. Il renouvelle sa demande d’une formation du type IPES comme l’avait annoncé le candidat Sarkozy.
La réforme du lycée
Luc Chatel semble continuer sur la même voie que son prédécesseur. Le calendrier pour une éventuelle réforme est parti pour être le même que l’an passé à la même époque !
Le collectif réaffirme avec force qu’il faut plus de sciences en filière scientifique et refuse une réforme a minima et dans la précipitation. Il estime qu’il est important de se manifester à travers la presse et en demandant des audiences au ministère et à l’Elysée (l’APMEP est reçue par Érick Roser le 30 septembre et prend rendez-vous avec le conseiller technique de l’Elysée). Véronique Chauveau (Femmes et mathématiques) demande une entrevue au Ministère très rapidement.
En ce qui concerne le colloque organisé par la SMF le samedi 17 octobre à l’IHP, les associations y participeront en tant qu’observateurs. Celles qui le peuvent enverront une ou deux personnes représentatives.
Courriers du 16 mars 2009
Extraits des deux courriers :
Monsieur le Président de la République,
Le collectif ActionSciences regroupe 14 sociétés savantes et associations de spécialistes en mathématiques, physique chimie et sciences de la vie et de la Terre. Il s’est constitué il y a quelques années, quand la chute des effectifs dans certaines filières scientifiques a commencé à se faire sentir sérieusement.
Nous vous avions alerté, dès votre élection, sur les problèmes posés par la section S et nous avions d’ailleurs été reçus par votre conseiller technique pour l’éducation, Jean-Baptiste de Froment. Nous vous avions alors écrit « La section S, trop généraliste, reste de ce fait la seule voie d’excellence du lycée. » Le pas à franchir entre la classe de seconde et la classe de première S est trop important. La réflexion sur la classe de seconde devra impérativement trouver une réponse à ce problème.
Monsieur le Directeur,
Vous avez récemment été chargé par le Président de la République d’une mission sur la réforme du lycée. L’ajournement de la réforme au mois de décembre 2008 et votre nouvelle mission nous laissent espérer des échanges constructifs.
Le collectif Action Sciences regroupe 14 sociétés savantes et associations de spécialistes en mathématiques, physique chimie et sciences de la vie et de la Terre. Il s’est constitué il y a quelques années, quand la chute des effectifs dans certaines filières scientifiques a commencé à se faire sentir sérieusement.
Il nous paraît indispensable que toute réforme du lycée prévoie une seconde indifférenciée suivie d’un cycle terminal. Ce cycle doit comporter une série destinée aux élèves ayant une vocation scientifique affirmée, et offrir par ailleurs une réelle culture scientifique aux autres élèves. Ceci ne nous amène nullement à nous satisfaire de la situation actuelle.
Communiqué de presse ActionSciences, du 5 juillet 2008
L’Europe a proclamé son objectif de devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale.
La France, pour y contribuer, a besoin de former davantage de scientifiques et de technicien⋅ne⋅s.
La réforme des lycées actuellement en chantier doit être un progrès et non une régression : elle doit en particulier améliorer la formation et l’orientation de celles et ceux qui se destinent à des études supérieures dans le domaine des sciences. A cet effet, il convient d’envisager une spécialisation raisonnable des enseignements qui leur sont proposés, car cela faciliterait la réussite des élèves moyens, alors que l’encyclopédisme de l’actuelle filière S les décourage et les détourne des études scientifiques. Par ailleurs, les horaires des enseignements de sciences destinés à ces élèves ne sauraient être atteints par les économies budgétaires affichées par le ministère comme un des objectifs de la réforme.
Nous demandons donc, pour les élèves qui se destinent à des études supérieures scientifiques, un rééquilibrage au profit des disciplines scientifiques (mathématiques, physique - chimie et sciences de la vie et de la Terre).