Bulletin Vert n°490
bulletin spécial « Centenaire de l’APMEP »

Et si je n’avais pas adhéré à l’APMEP ?

C’est sûr, je n’aurais pas été président pendant l’année scolaire 1983-1984, un « président surprise », car surpris lui-même par ce qui lui arrivait ! Ce n’était pas du tout prévu avant le séminaire de Dourdan en juin 83, mais j’ai fini par accepter, assuré d’un réel travail d’équipe. J’ai donc pris la suite de Francis Dupuis qui restait cependant au Bureau et j’ai laissé le poste avec soulagement à Pascal Monseiller en juin 1984. Avec soulagement, car ce que je retiens de ce mandat, c’est surtout le stress, la crainte de ne pas être à la hauteur de la tâche, la hantise de devoir rédiger moult éditos alors qu’on n’a pas encore l’habitude d’écrire (BV, Supplément au BV — et encore n’y avait-il pas le PLOT actuel à cette époque !). Et je dois bien aussi évoquer cette hantise de devoir « affronter », en début de mandat, les assemblées des Journées Nationales alors qu’on n’a pas encore l’habitude de parler en public ! En ce qui concerne la vie même de l’Association, je retiens la migration progressive du Supplément au Bulletin vers le BGV, la modification du règlement intérieur permettant aux enseignants des établissements privés d’être « membres associés » faute de pouvoir être adhérents, et la poursuite des travaux d’aménagement du futur local de l’APMEP au 26 rue Duméril.

Si je n’avais pas adhéré à l’APMEP, je n’aurais pas assisté en 1973, à Niort, à une conférence de Maurice Glaymann sur l’algèbre des carrés magiques qui m’a fait découvrir l’aspect ludique des mathématiques qu’on m’avait jusqu’alors caché ! Cette découverte a été une vraie révélation et a entraîné la création en 1979 du groupe JEUX de l’APMEP, groupe toujours aussi dynamique et efficace 30 ans plus tard !

Si je n’avais pas adhéré à l’APMEP, je n’aurais pas vécu cette formidable aventure d’EVAPM qui, à partir de 1987, a mobilisé toute l’Association : commission collège, puis commissions lycée et LP, et qui a créé une réelle dynamique au sein des Régionales qui proposaient des questions pour cette évaluation.

Je n’aurais pas non plus participé aux groupes d’experts pour l’élaboration des programmes de primaire de 2002 et de ceux du collège de 2005 sous la houlette de Roland Charnay que j’ai beaucoup apprécié pour ses compétences, sa rigueur et sa modestie. Même si on travaille dans ces commissions à titre personnel, c’est tout de même en tant que membre de l’APMEP que Roland Charnay m’a sollicité, comme d’autres l’ont été au titre des IREM ou de l’Institution. J’ai pu observer que la DESCO (devenu DGESCO), par l’intermédiaire de Véronique Fouquat, a manifesté un réel souci pédagogique à travers l’élaboration de ces programmes, une grande confiance en nous, et nous a largement facilité la tâche. Je peux dire que lorsque les projets de programmes ont été soumis à la concertation, nous avons vraiment essayé de tenir compte des remontées académiques. Las, les programmes du primaire ont été condamnés sans procès par le Cabinet du ministère et ceux du collège ont dû être « soclés », mais sans grande modification, je crois ; la retraite m’a en effet obligé à quitter le groupe.

Enfin, si je n’avais pas adhéré à l’APMEP, je n’aurais pas eu la chance de participer à l’échange entre notre Association et celle de Russie et d’aller à Moscou à l’automne 1994.

Mais voilà, j’ai adhéré à l’APMEP, et je ne peux pas me passer d’y militer. Comme dans une grande famille, on tisse des liens de travail et d’amitié, on aime se retrouver à l’occasion justement de cette grande réunion de famille que sont les Journées Nationales. Et les membres de cette famille la font vivre depuis cent ans !

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