Compte rendu de la commission du 2 octobre 2005 aux journées de Caen

La Commission collège s’est réunie le 2 octobre 2005
et aux journées de Caen

Réunion du 2 octobre

Sujets abordés lors de la réunion :

  1. Le brevet des collèges : sujets 2005 et projet d’un nouveau brevet en 2007.
  2. Les nouveaux programmes du cycle central et les projets de documents d’accompagnement.
  3. La continuité école-collège avec la mise en application des nouveaux programmes du cycle 3 et de la sixième.
  4. Les TICES au collège.

1. Le brevet

 Parmi les sujets 2005, seul celui du groupe sud a été l’objet de critiques, en particulier.
Nous souhaiterions que les corrigés des sujets et les barèmes soient relus attentivement avant d’être donnés aux correcteurs afin d’éviter les erreurs et approximations qui ont été souvent constatées.

 Des questions ont été soulevées par rapport à la mise en place d’un nouveau brevet :

  • Comment évaluer le socle commun des connaissances et gérer l’hétérogénéité des élèves, ce nouveau brevet s’accompagnant de la suppression des brevets spécifiques (brevet technologique et professionnel). La commission collège devrait sans doute réfléchir à ce qui pourrait relever d’un socle commun en fin de troisième et comment l’évaluer au brevet. La proposition, qui avait été faite par un groupe de travail de Poitiers de donner des exercices de plusieurs niveaux par parties nous semble une solution intéressante à reprendre.
    Nous vous proposons d’échanger sur ce sujet d’ici la prochaine réunion de la commission, je vous contacterais dans le courant du mois de janvier quand nous aurons tous repris des forces !
    Les questions posées pourraient être :
    • "Quelles compétences à évaluer dans un socle commun de connaissances aux brevet.
    • « Que pensez-vous de la proposition de donner des exercices de nivaux différents ? »
    • « Auriez-vous d’autres suggestions d’organisation d’un sujet de brevet ? »
  • Les conséquences d’une éventuelle prise en compte des notes du brevet pour l’orientation en fin de troisième.
    La prise en compte des épreuves du brevet suppose que les dates de celles-ci soient avancées.
    Faudra-t-il avoir traité tout le programme ? Il nous paraÓt impossible d’avoir terminé le programme début mai !
    Certaines parties du programme seront-elles « exclues » de l’épreuve ?
    Comment motiver ensuite les élèves jusqu’à la fin juin ?
  • l’impact des nouvelles calculatrices.
    Les dernières CASIO font les calculs sur les racines carrées en écriture exacte, donne l’équation d’une droite à partir des coordonnées de deux points de la droite, résolvent les systèmes de deux équations à deux inconnues ... Comment cela sera-t-il pris en compte dans les futurs sujets de brevet ?

Nous avons eu, lors des journées de Caen, une entrevue avec Jacques Moisan, doyen de l’Inspection Générale de Mathématiques, entrevue au cours de laquelle quelques réponsesont été apportées à ces dernières questions. En particulier, l’idée de placer le brevet au mois de mai est abandonnée.

L’inspection générale a fait des propositions au ministère pour que l’évaluation du socle commun ne dénature pas le brevet : l’évaluation du socle commun pourrait se faire en cours de formation, mais de faÁon plus cadrée que le contrôle continu (un peu comme le B2I avec une partie d’évaluation automatisée). Une épreuve de deux heures minimum en phase terminale serait maintenue pour l’évaluation des compétences de fin de troisième. Cependant, rien n’est arrêté à ce jour.

Nous avons soulevé le problème posé par les nouvelles calculatrices : Jacques Moisan a évoqué la possibilité de faire des épreuves sans calculatrices et de maintenir les calculatrices dans le contrôle continu, par exemple.

2. Les nouveaux programmes du cycle central

Nous n’avons pas analysé point par point ces programmes mais nous pensons que les modifications apportées ne sont pas fondamentales et ne répondent pas aux difficultés actuellement rencontrées en collège.

Le programme de quatrième reste chargé et celui de cinquième a été complété par l’introduction des nombres relatifs et l’initiation au tableur. La proportionnalité y tient toujours une place importante. Donc le problème de temps pour enseigner ces programmes reste prégnant, surtout lorsqu’on ne dispose que de 3 h 30 hebdomadaires. (Jacques Moisan a souligné que l’horaire de maths au cycle central est de 3h 30, il n’est pas question pour l’instant de revenir à 4h comme horaire officiel, c’est dans le cadre de la DGH qu’il faut négocier).

Nous souhaiterions une réflexion de fond sur ce que pourraient être de nouveaux programmes en liaison avec une organisation différente du collège.

Des projets de textes d’accompagnement des programmes sont disponibles sur le site eduscol. D’autres sont en projet, ils seront organisés par thèmes pour les quatre niveaux :

  • Grandeurs et mesures
  • Du calcul numérique au calcul littéral
  • Différentes sortes de calcul
  • Géométrie.

Nous regrettons le maintien des thèmes de convergence, le choix des sujets et la place réservée aux mathématiques dans ces études.

D’une part, les mathématiques interviennent presque exclusivement pour la gestion de données, des études statistiques et parfois pour des calculs avec les puissances de dix, ce qui donne une vision très réductrice de l’utilisation des mathématiques.

L’APMEP a toujours été convaincue de l’intérêt d’un travail inter disciplinaire mais, les thèmes doivent rester au libre choix des professeurs et ce travail nous paraît mieux s’intégrer dans le cadre d’un projet. L’obligation de traiter tous les thèmes, pour toutes les classes, chaque année semble difficilement envisageable.

D’autre part, aucune précision n’est donnée quant à leur mise en place et à leur évaluation.

3. La liaison école-collège

Le bureau a demandé à la commission collège de produire un textepour le bulletin vert sur les modifications de programme cycle 3-collège. Ce texte pourrait présenter les points nouveaux et les éléments essentiels à prendre en compte en sixième dans la continuité de l’enseignement en primaire, en particulier dans le numérique.

Nous avons relevé quelques points du programme de sixième qui ont donné lieu à quelques commentaires mais, par manque de temps, nous en sommes resté à ces premières réflexion. Le travail doit être poursuivi pour aboutir à la rédaction d’un texte.

4. Les TICES au collège.

Nous constatons toujours de fortes disparités dans les équipements informatiques des collèges. Les conditions matérielles sont encore souvent insuffisantes pour une utilisation simple et satisfaisante de l’informatique.

Que faudrait-il pour améliorer la situation ? Que souhaiterions-nous comme équipement minimal et comme organisation et répartition du matériel ?

Nous avons repris certains points de l’éditorial du n° 65 du Café Pédagogique qui nous ont parus pertinents :

  • La salle informatique reste-t-elle une solution adaptée ?
  • Faudrait-il plusieurs salles informatiques ou bien quelques ordinateurs disponibles dans les salles de mathématiques avec un vidéo projecteur ?
  • Faudrait-il généraliser l’utilisation du tableau numérique ...?
    C’est un sujet de débat qui nous avons retenu pour la réunion de la commission collège aux journées de Caen.

La commission collège aux journées de Caen.

Deux thèmes de discussion sont proposés :

  • Les élèves qui sont arrivés en 6e cette rentrée 2005sont les premiers ayant suivi les nouveaux programmes du primaire : quels changements avons-nous observés.
    Les collègues présents à la réunion n’ont pas relevé pour l’instant de changements notables, c’est encore trop tôt. Les évaluations de début d’année étant différentes de celle de l’an dernier, les comparaisons sont difficiles. Il semblerait cependant que ce soit moins bon pour la connaissance des nombres mais à peu près identique au niveau des calculs.
    Plusieurs collègues ont trouvé les sujets trop longs pour une séance de cours
  • Les TICES : que souhaiterions-nous pour une utilisation « idéale » de l’outil informatique au collège ?
    Lors de la réunion de la commission aux journées il est apparu que :
    • l’utilisation d’ordinateurs portables est coûteuse et les enseignants sont mal préparés à les utiliser ; ces derniers doivent pouvoir s’approprier le matériel avant les élèves.
    • la solution qui semble la mieux appropriée est celle d’un ordinateur avec vidéo projecteur pour chaque classe de maths et des salles équipées avec une dizaine d’ordinateurs : plus grande souplesse d’utilisation qu’une salle informatique.
    • quelque soit le mode de fonctionnement il est nécessaire d’avoir, dans chaque établissement une personne qualifiée pour la maintenance, personne à temps plein, et non des heures supplémentaires données à un collègue.
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