Réunion aux Journées Nationales de Metz du 28 octobre 2012

Le Collège rencontre toujours les mêmes difficultés que l’année dernière et la commission a exprimé cette situation dans la dernière plaquette Visages, à savoir :

 le manque de cadrage institutionnel ;
 le problème de la gestion de la double évaluation ;
 la demande de mise en cohérence des objectifs du socle et des programmes ;
 la place du DNB conjointement au LPC ;
 l’accompagnement des élèves qui, nous semble-t-il, doit se placer dans un dispositif cohérent et non plus se faire par une remédiation « sparadrap ».

Nous avons invité à notre réunion nos voisins et amis belges, René Screve et Marie-France Guissard , qui nous ont expliqué le fonctionnement en Belgique de l’enseignement par compétences et de son évaluation.

Les balbutiements ont aussi été très longs pour la mise en place du socle. Ils sont restés dix ans (de 1997 à 2007) sans documents d’accompagnement.

En Belgique, la remédiation fait partie intégrante « du chemin ».
Nous en avons retenu qu’il existe une épreuve institutionnelle de validation des compétences, mais, qu’en cas d’échec les professeurs peuvent valider les compétences de l’élève.

Alors que dans notre système actuel c’est le chef d’établissement qui, in fine, donne la validation ou bien le jury du DNB.

La situation est tout de même un peu différente de celle de l’année dernière dans le sens où le dernier rapport de l’IGEN nous donne une analyse très complète des problèmes que nous avons soulevés ces derniers temps et aussi une comparaison avec d’autres systèmes européens (Scandinaves).

De plus le rapport de la concertation 2012 fait état d’orientations qui semblent plutôt aller dans le sens de nos propositions :


  modification de la structure du collège : les choses sont encore à préciser ;
  simplification du socle commun et mise en cohérence des programmes avec ses objectifs ;
  simplification du LPC et volonté de revoir les modes d’évaluation ;
  réforme du DNB pour le mettre en cohérence avec l’évaluation de compétences.

Pour l’instant, il semble que tout soit encore à construire et la commission va continuer à faire des propositions qui, nous l’espérons, seront entendues.

En particulier dans les prochains jours la Commission doit pouvoir faire des propositions pour la simplification du LPC qu’envisage le ministère et que nous souhaitons aussi.

Catherine Chabrier

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