Journées nationales d’Orléans 2004 : compte rendu de l’atelier « Filière STG »

Louis-Marie BONNEVAL a fait un rapide historique du projet général de rénovation de la série
STT, qui deviendra STG (sciences et technologie de la gestion) à la rentrée 2005 en première, à la
rentrée 2006 en terminale.

Le but est de revaloriser cette série, en préparant davantage d’élèves à poursuivre en BTS ou IUT.

Cette rénovation conduit à un alignement des horaires et programmes des disciplines générales : en
mathématiques en première 3 h classe entière pour tous ; en terminale 3 h sauf pour l’option
« communication et gestion de ressources humaines » qui aura seulement 2 h.

Après les matières technologiques, de nouveaux programmes de mathématiques sont en cours
d’élaboration. Le GEPS, dirigé par André GRAMAIN, directeur de l’IUFM de Lyon, est constitué
de trois profs de lycée, un prof d’éco-gestion, un prof d’IUT, un IG et un IPR.

A propos des contenus, l’IG avait donné trois consignes :
 assurer la continuité avec la seconde ;
 assurer la continuité avec les BTS et IUT tertiaires ;
 tenir compte de la fragilité des élèves de cette série en math.

Le projet de programme de première a été soumis à consultation au printemps 2004. Le programme
applicable à la rentrée 2005 est paru au BO spécial n°5 du 9/9/04.

Il a choisi de dégonfler le volume d’analyse pour augmenter l’information chiffrée, la statistique et
les probabilités, et introduire l’utilisation du tableur.

Le report en terminale de l’utilisation de la fonction dérivée pour étudier les variations ne fait pas
consensus. Pour certains cela enlève à la dérivée son utilité même alors que d’autres trouvent
suffisant en première de parler de l’aspect local, si cela permet de consacrer plus de temps à la
notion de fonction elle-même, en particulier de faire un travail plus important de modélisation, à
l’aide du tableur et de la calculatrice.

En dépit des interventions de l’APMEP, du GEPS, de l’IG, des syndicats, et du vote négatif du CSE,
le dédoublement d’une heure en Première n’a pas été accepté. Le combat continue à ce sujet,
notamment pour permettre aux élèves d’aller en salle informatique avec le professeur de
mathématiques. Il faut noter aussi que seuls les dédoublements permettent de s’asseoir auprès d’un
élève pour le voir travailler, l’aider et lui permettre de reprendre confiance en lui.

Le programme de terminale sera soumis à consultation des syndicats et de l’APMEP en novembre,
des collègues en janvier. Le GEPS reporte en post-bac les notions d’intégrale et de limite, ajoute des
prolongements sur l’information chiffrée, les suites, les probabilités et les statistiques. La différence
d’une heure selon les sections porte sur les fonctions logarithme et exponentielle. L’importance de
l’utilisation de la calculatrice et du tableur a été rappelée, notamment pour traiter les données
statistiques à deux variables.

Le débat dans l’atelier a concerné les contenus et les horaires (cf. plus haut) mais aussi le
positionnement du bac STG par rapport aux bacs pro : l’objectif affiché (relever le niveau de la
section STT en orientant davantage les élèves les plus faibles vers les bacs pro) ne semble pas
compatible avec une augmentation de la proportion des bacs pro en BTS. Nous craignons d’avoir
dans les faits le même public avec des classes chargées plus hétérogènes, du fait de l’alignement des
horaires et des programmes.

Par ailleurs nous trouvons regrettable qu’il y ait encore des lycées où tout ce qui touche à cette
section, y compris la seconde option IGC et les BTS soit confié au dernier arrivé : enseigner dans
cette section est plus difficile qu’enseigner en S pour les jeunes issus de la fac.

Louis-Marie BONNEVAL étant membre du GEPS, Rémi BELLOEIL accepte de reprendre
l’animation du groupe STG de l’APMEP (belloielre@aol.com).

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