Relevé de décisions du comité L’option Sciences et le SNES

Relvé des décisions du comité

 Le comité adopte le compte rendu du comité de novembre.
 Le comité donne son accord pour que les rapports d’activités et financiers soient proposés au vote des adhérents.
 Suite à l’opposition du SNES au projet d’option sciences de l’APMEP et du collectif action-sciences (cf., http://www.apmep.asso.fr/article.php3?id_article=774 ), le comité renouvelle son soutien sans réserve à ce projet. Le comité a rédigé le texte ci-dessous déjà en ligne sur le site de l’APMEP, qui sera proposé au collectif Action-Sciences lors de sa prochaine réunion et charge le bureau de demander de pouvoir s’exprimer dans l’U.S. à ce sujet.
 Le comité demande au bureau de poursuivre les contacts avec le SNES sur le projet de pétition relative aux horaires de mathématiques.
 Le comité donne son accord à la poursuite des travaux du groupe texte d’orientation et demande qu’une proposition de « préambule » et de « constats » soit présentée au comité de juin.

L’option Sciences et le SNES

Alors que plusieurs enquêtes officielles font état de l’ennui et de l’anxiété des lycéens français, tous les témoignages d’élèves, oraux ou écrits, concernant l’option Sciences montrent qu’ils apprécient de pouvoir travailler sans stress, en prenant le temps de conduire leur recherche, avec un professeur qui devient accompagnant.
Ce cadre permet en particulier de développer la persévérance, la créativité, et le plaisir qui s’ensuit. Il est aussi l’occasion d’une appropriation naturelle et efficace de l’usage des TICE, notamment par les élèves qui ne disposent pas de matériel approprié à la maison.
L’option sciences favorise les pratiques interdisciplinaires et renforce le travail collégial. Elle participe au décloisonnement des disciplines aux yeux des élèves.
Les professeurs comme la grande majorité des élèves qui ont expérimenté le dispositif en sont très satisfaits. Les filles y sont nombreuses, et beaucoup déclarent que leur vision des sciences en a été modifiée.
Cette option est fermement appuyée par le collectif « Action-sciences » qui regroupe 14 associations d’enseignants de biologie, mathématiques et sciences physiques, de la maternelle à l’université. Elle a reçu l’appui d’académiciens et de nombreux scientifiques, et fait quasiment l’unanimité de la communauté scientifique.
On peut s’étonner que le SNES, dans son numéro 632 de l’US aille à l’encontre de cet enthousiasme, au risque de se couper de la communauté scientifique.
Mais examinons les points qui fâchent :

Cadrage :
 L’option Sciences se développe dans l’académie de Montpellier dans un cadre institutionnel : le plan académique de promotion des sciences et des techniques.
 Le travail est en cours d’évaluation, évaluation attentive menée de concert par les trois inspections pédagogiques des disciplines concernées, et suivie par les inspections générales.
 Nous sommes étonnés de la mention d’un éventuel « programme » pour cette option, portée sur le site du SNES : en effet, un élément essentiel du cadrage donné par les inspections pédagogiques, comme du projet d’Action-Sciences est précisément l’absence de programme spécifique.
 Nous nous félicitons que pour une fois, un dispositif nouveau soit expérimenté et évalué avant d’être proposé à une généralisation.

Structure de détermination en classe de Seconde :
 Il n’est pas question, à travers l’option sciences, de remettre en cause le caractère de détermination de la classe de Seconde, nous le réaffirmons.
 La liste des options de détermination, qui permettent essentiellement de découvrir les diverses séries à travers leurs spécialités ( sciences économiques et sociales, langues vivantes ou anciennes, disciplines artistiques, disciplines technologiques, sciences de l’ingénieur, ... ) nous paraît incomplète : il est nécessaire de lui ajouter une option tournée vers la section S.
 Le choix d’une option en seconde ne conditionne pas le choix d’orientation d’un élève. L’expérimentation effectuée montre que des élèves ayant suivi l’option Sciences ne s’en orientent pas moins vers la série L ou la série ES, alors que de nombreux élèves qui ne l’ont pas suivie s’orientent en série S (d’où l’intérêt de l’absence d’un programme spécifique) .

Concurrence :
 La généralisation de l’option sciences à tous les lycées permettra d’éviter de mettre en concurrence sur ce point les divers établissements.
 En attendant, comme elle est facile à mettre en œuvre matériellement, (une seule heure par discipline est en général facile à trouver), cette option permet à des établissements de bassins défavorisés d’élargir leur offre d’options et de garder des élèves qui, sans cela, les auraient fuis. C’est dans de tels établissements que l’option sciences a été pensée et implantée à l’origine. Ainsi, la présenter comme une option élitiste pour les lycées « des beaux quartiers » est un contresens.
Dans les lycées où elle est implantée, la variété des options ne pose pas de difficulté de fonctionnement, et le risque de « concurrence des options entre elles » apparaît peu crédible : il est normal que les élèves, dans leur diversité fassent des choix variés.

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