Réunion du 17 Mars 2002 Il a été question du cahier des exigences, de la pétition, et des itinéraires de découverte.

Annexes :

Pierre Rey rappelle l’ordre du jour

Il en profite pour faire passer un appel de Henri Bareil à fournir des articles pour la rubrique « Dans nos classes » du bulletin vert.

Concernant le passage suivant de la dernière réunion de la commission collège, « Les classes de 6e et de 5e doivent constituer un cycle car elles correspondent effectivement à un certain développement intellectuel des enfants. A partir de la 4e, devraient être proposés des dispositifs multiples auxquels seraient associés des passerelles possibles à tout niveau (il s’agit de permettre des orientations et des réorientations) », on rappelle que l’on perçoit le programme de 6e 5e comme celui du citoyen (la base commune), celui de 4e correspondant à un enseignement de mathématiques plus évoluées. De plus, si à la maternelle, à l’école primaire, les programmes sont bien ceux de cycles, ce n’est pas le cas en collège. Et quel sens donner au mot cycle quand celui-ci ne dure qu’un an (6e, 3e) ?

Cahier des exigences

Il s’agit de l’ouvrage Qu’apprend-on au collège ? , « véritable cahier des exigences pour le collégien » [1]

Pour sa partie sur les exigences disciplinaires, il ne fait que reprendre les programmes actuels et ne constitue absolument pas le « kit » de survie que l’on souhaite. On y retrouve ainsi les contenus entiers des programmes, nullement tronqués alors que les horaires l’ont bel et bien été. La réduction à 3h _ doit être présentée comme l’absence prévue, annoncée, officialisée du prof de maths pendant plus d’un mois !

La fin de la préface de Jack Lang [2], constitue une véritable escroquerie.

La baisse des horaires constitue une escroquerie.

La confusion entre les horaires d’apprentissage et les horaires de travail est inquiétante. Les élèves sont bien mieux à l’intérieur du collège que devant sa porte. Vouloir réduire la masse horaire de base est antidémocratique. A l’heure de l’ARTT, il ne faut pas confondre l’activité salariée avec l’activité tout court. D’une part les élèves ne sont pas des salariés (c’est au contraire la société qui paye pour qu’il puissent être à l’école), envisagerait-on d’autre part madame rentrant chez elle et annonçant : ça y est j’ai fait mes 35h ...

La pétition

Les membres du bureau national nous font part de son évolution. Un autre bandeau, incitant plus les non profs de maths à la signer est à venir. Les retours sont attendus jusqu’à la fin Avril.

Itinéraires de Découverte

Pour, contre. Quelle position adopter ?

En préambule, Pierre Rey nous donne lecture du texte commis par l’équipe de math du collège de Jean Fromentin. Suit un long et riche tour de table dans lequel chacun expose les retours qu’il a du sujet. Tant au niveau de son collège que dans un cadre plus large : bassin, département, ..., journée de la régionale APMEP, ...

Il en ressort :

Chez les enseignants

POSITION
POUR CONTRE
Les fibres habituelles de la bonne conscience que sait si bien titiller l’institution par la présentation qu’elle donne.

Certains collègues ayant envie de tenter.

Ceux qui déjà étaient aux horaires plancher sans aucune participation aux parcours diversifiés ou travaux croisés et qui décident de jouer le jeu.

Les complétions de services évitant les partages entre plusieurs petits collèges (arts plastiques, éducation musicale, ...).

L’impact extrêmement positif pour le côté relationnel

Horaires disciplinaires en baisse.

Temps accordé aux IdD.

Choix fait par l’élève (illusoire ? impossible ?). (3)

Organisation difficile.

Impossibilité d’utilisation de ressources telles que le CDI, les salles informatisées, si les IdD sont en barrettes. [3]

Les DHG et les complétions de services.

La valse annuelle des TZR.

Place des maths dans les IdD.

Effectifs des groupes, formation de ceux-ci.

Impossibilité pratique, bien que prônée, de l’intervention simultanée de deux profs sur le même groupe.

Trop grand risque de pouvoir éviter tout itinéraire contenant peu ou prou des maths.

Retour quasi nul en terme d’acquisition.

ACTION
POUR CONTRE
Jeux et calendriers (avec la Technologie) ;

Cosinus et Thales (course d’orientation avec l’EPS) ;

Maquettes (donjons et châteaux avec l’Hist.Géo.) ;

Maths et météorologie (avec ?) ;

Horloges (volume, emballage,... avec la Technologie).

Demande d’idées ou d’itinéraires « prêt à porter ».

Lettre au recteur ;

Refus de vote de la DHG en CA.

Chez l’institution

ACTION
POUR CONTRE
Certains principaux, suffisamment malhonnêtes pour affirmer que des points des programmes seraient traités dans les IdD ; ou d’autres, manipulateurs avertis, maîtres chanteurs patentés usant de tous les arguments disponibles afin de forcer la participation.

Inscription au PAF d’un stage pour les IdD (Limoges), de recontextualisation des maths (Clermont-Ferrand) .

Rapport départemental semblant ne pas faire apparaître les protestations (Poitiers), IPR de Poitiers - membre du GTD - n’apportant apparemment plus son soutien aux 4h.

au mieux c’est NEUTRE

Des principaux faisant remonter les prises de position négatives, sans état d’âme.

Des IPR soutenant les 4h (Toulouse par exemple, ainsi que celui faisant partie du staff de la campagne de Chevènement).

Au-delà de ces informations, le débat s’est engagé sur formation d’éveil en opposition à celle des apprentissages fondamentaux, sur le temps à leur accorder en fonction de la priorité choisie. Vouloir mener les deux de front ne semble pas tenable, en tout cas pas en réduisant le temps consacré aux apprentissages. Ou alors il faut garder un grand temps au type de formation IdD et fortement réduire celui de la formalisation.

Concernant le but des IdD peut-il vraiment être dans une découverte qui sera par la suite théorisée en classe, ou bien n’est-ce qu’une utopie ? Si le but du projet est une réalisation, la volonté de réussir sa fabrication primant, on perd la maîtrise du contenu que l’on voulait imposer.

Le groupe classe (habituelle) pour les IdD, escamote pour l’élève la possibilité de remotivation par le choix. A contrario, si l’école tend vers des apprentissages régulés et pluridisciplinaires, il faut tout de même laisser la main aux profs et particulièrement si l’on a des objectifs disciplinaires dans le pluridisciplinaire.

Pour sourire :

10 %

PAE

(a + b)^2 = a^2 + b^2

Thèmes transversaux

Pardis !

Tx croisés

IdD

Y a-t-il

un

intrus

dans

la liste ?

remontée au comité

Mettre en avant la satisfaction du retour à 4h en 6e , et en opposition la déception pour la mise à 3h au cycle central.

Enoncer l’escroquerie de présentation de la grille horaire du BO du 21/02/2002 .

Dénoncer la perte de la h qui ne sera pas compensée par les IdD.

Montrer les obstacles que sont :

l’attribution des IdD pour complétion de service,

la mobilité des TZR,

la taille des groupes, sinon leur formation,

le partage des créneaux horaires et la gestion des ressources (CDI, salle informatique,...)

pour terminer

Problématique de la création de projet pour IdD.

Tacher de partir du programme et non pas d’une idée que l’on a, un peu au hasard, et que l’on sait être applicable. Par exemple, pour autant que le potier utilise Pythagore ou Thales tous les jours, cela n’apporte rien à la compréhension de ces théorèmes. Le simili concret que l’on fournit donne du sens au rôle de la discipline et non à la discipline elle-même. Le sens premier des maths, c’est l’abstraction. Il y a là une spécificité. Les maths ne se résument pas à faire des calculs, des dessins. On ne peut, ni ne doit, les cantonner à un simple rôle de service.

Pointage sur les accumulations qui aboutissent à des incohérence. Les TICE par exemple. A 4h ce n’était déjà pas facile, à 3h _ c’est impossible.

Retour sur le groupe classe qui n’empêche pas vraiment tout choix. Il doit y avoir négociation avec les élèves.

Retour sur l’aspect positif du point de vue relationnel avec les élèves.

Pointage sur la seule vision outil de service pour les sciences ou apparaissent les maths à l’intérieur des intitulés des 4 thèmes des IdD.

Lassitude

La bonne volonté affichée voilà 3 ou 4 ans pour l’implication dans les parcours diversifiés semble s’être bien émoussée ...

Présentant ou pas des idées d’ID, l’association doit exiger des évaluations réelles des actions qui auront été faites. Il faudra également prêter une attention toute particulière au type d’évaluation des élèves. A évaluer l’éveil conjointement aux apprentissages scolaires ne s’approche-t-on pas des errances de notation des dictées ... ?

Notes

[1Dans l’introduction de Luc Ferry, page 17.

[2" ... il nous faudra travailler sur les programmes. Après une large consultation des maîtres, nous avons déjà modifié ceux du primaire. Je souhaite une évolution comparable pour le collège. L’immobilisme reste inconcevable. Pour les sciences c’est une évidence. Leur enseignement à l’école n’est déjà plus le même : celui du collège , et donc les programmes en seront à terme modifiés d’autant. Même chose pour les langues : les programmes changeront parce que bientôt les élèves, arrivant en 6e, auront déjà quatre ou cinq ans d’apprentissage et de pratique." page 14.

[3Il semble bien que la future circulaire de rentrée lâche beaucoup de lest quant aux conditions de mise en place des IdD : choix des élèves, possibilité de garder le groupe classe, barrettes. Il s’agit de permettre au-delà de la théorie, les adaptations nécessaires à une conclusion positive de la mise en place.

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